Le vice-président de Nîmes métropole et maire de Moulézan, Pierre Lucchini, sera jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité en mai prochain pour « faux et usage de faux » et « usurpation d’identités ». Il est soupçonné d’avoir fabriqué plusieurs centaines de faux témoignages dans le cadre de l'enquête publique sur la création d’un parc éolien sur sa commune.

Alors que le préfet du Gard a demandé hier une nouvelle enquête publique au regard de la situation, le président de Nîmes métropole a décidé de prendre la parole. « Un de nos collègues est concerné par une procédure de « plaider coupable » qui viserait des faits de faux, usage de faux et usurpation d’identité. La reconnaissance préalable de culpabilité par l’intéressé lui-même concerne notamment des actes d’usurpation d’identité qui ont fait grief, entre autres victimes, à deux élus parmi les membres de notre assemblée. La confiance est une constante essentielle de notre fonctionnement qui ne peut être altérée. Cette situation m’oblige à prendre les mesures utiles à la bonne marche de notre institution, tant par une décision relevant des pouvoirs propres du président à savoir le retrait dès ce jour des délégations de l’intéressé et par celle qui sera soumise à la souveraineté de l’Assemblée communautaire lors de sa prochaine séance du 26 février, s’agissant du retrait de la fonction de vice-président. »