Dans un message adressé aux militants socialistes, la présidente de la Région Occitanie annonce : "Ce soir, je voterai, comme mardi dernier, pour Nicolas Mayer-Rossignol."

Carole Delga explique son choix dans un long texte :

"Parce que, depuis 2017, j'ai suivi la même ligne de cohérence et de clarté. J’ai toujours refusé de suivre le macronisme et le mélenchonisme qui sont, nous le constatons, des impasses pour notre peuple. J’ai toujours combattu l'effacement de nos idées au moment où l'extrême droite et le populisme n'ont cessé de progresser en France, en Europe et dans le monde.

Parce que, comme vous, je veux un Parti socialiste plus fort, plus partenarial, au travail pour bâtir un vrai projet de changement pour nos concitoyens. Un parti du travail, fidèle à son histoire ouvrière et populaire, de nouveau fier de ses valeurs, démocrate, républicaine et européenne. Un parti rassemblé œuvrant pour une union de la gauche large, sincère dans ses engagements et porteuse de progrès pour tous, avec un programme conciliant le social et l’écologie.

Parce que, comme vous, je veux un Parti socialiste audible et crédible, de nouveau capable de parler aux Français, à tous les Français, de rassembler à nouveau ruraux et urbains, classes populaires et classes moyennes, aux jeunes de ce pays inquiets pour l'avenir et l'état de notre planète, aux plus âgés inquiets devant ce monde complexe et dangereux.

Si nous voulons le changement pour notre pays, il faut changer notre parti. Pour retrouver la confiance de nos concitoyens, notre force doit redevenir un collectif fraternel, soudé de militant(e)s et d'élu(e)s, comme nous avons su l'être par le passé. Un parti garant de la diversité, des différentes sensibilités en son sein et respectueux de chacun. Un parti ouvert sur la société, dans tous les territoires et partant du réel pour aller vers l’idéal.

Comme vous, je ne me résous pas à voir mon parti si affaibli, avec à peine 24.500 votants mardi dernier, si divisé au point de laisser régner un climat délétère. Une direction qui abîme ceux qui mènent le combat contre l’extrême droite et la lutte contre le réchauffement climatique, qui fait fuir celles et ceux qui se sont engagés pourtant fidèlement et longuement. Un parti qui s'est littéralement appauvri également au niveau des idées, du débat et dans sa capacité à se projeter dans l'avenir.

Changer notre parti, c'est d'abord changer de direction.

Je connais bien Nicolas. Je sais son engagement, son éthique, sa capacité à fédérer et sa volonté de rassembler toutes les sensibilités de notre parti, comme il le fait avec la population dans sa ville de Rouen. Quand on est élu(e) de proximité et de terrain, comme le sont la plupart de celles et ceux qui l'entourent, la politique n'est pas une stratégie au jour le jour, une tactique d'appareil, mais un engagement total, quotidien, basé sur l'empathie, l'écoute et les convictions.

Je sais sa capacité de dialogue, sa capacité de travail, pour remettre notre collectif socialiste en ordre, avec plus de débats et de formation, pour créer des ponts entre les militant(e)s, les élu(e)s locaux et nationaux, nos groupes parlementaires, pour donner un nouveau souffle à notre force politique et recréer une capacité de production d’idées.  

Je sais sa détermination à entamer un dialogue fructueux avec l'ensemble des forces de progrès et écologistes, qui veulent prendre demain toutes leurs responsabilités pour redresser le pays.

Parce que je sais, parce que nous savons, que la direction actuelle ne mettra pas en œuvre ce qu'elle n'a pas fait ces dernières années, je vous appelle à voter demain pour le changement avec confiance. À voter et à faire voter pour Nicolas Mayer-Rossignol, à voter pour un nouveau Grand Parti Socialiste dont la France et l'Europe, nos démocraties, notre République ont absolument besoin pour l’avenir.

Je compte sur vous, comme vous pouvez compter sur moi. Avec sincérité, fidélité et dévouement."