Publié il y a 9 mois - Mise à jour le 14.07.2023 - Marie Meunier - 2 min  - vu 502 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Un apéro de quartier pour connaître les préoccupations des habitants

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Claire Lapeyronie, maire de Pont-Saint-Esprit, ainsi que plusieurs élus spiripontains et Chloé Demeulenaere, sous-préfète, étaient présents à cet apéro de quartier. 

- photo Marie Meunier

Écouter les habitants du centre ancien de Pont-Saint-Esprit, savoir quelles sont leurs préoccupations, les petites choses qui leur gâchent la vie... C'était l'objectif de l'apéro de quartier qui s'est tenu place Saint-Pierre ce mardi soir. 

Si la mairie organise maintenant ce moment de concertation, ce n'est pas au hasard. Pont-Saint-Esprit a son centre ancien, qui est classé en Quartier prioritaire de la Politique de la Ville (QPV). "La politique de la Ville regroupe l'ensemble des politiques publiques ayant pour ambition d'améliorer la vie dans les quartiers", résume Chloé Demeulenaere, sous-préfète justement en charge de la Politique de la Ville dans le Gard. Elle a déjà parcouru une quinzaine de réunions dans le département, dans des communes disposant aussi d'un ou plusieurs QPV. 

Dans chaque commune concernée, la Politique de la Ville est régie par un Contrat de Ville. Et ces contrats sont en pleine réécriture. C'est pourquoi la sous-préfète et les mairies veulent connaître les préoccupations, les sujets qui tiennent à coeur aux habitants de ces quartiers afin de les intégrer au nouveau Contrat de Ville. "Il y a des thématiques qui sont déjà traitées : la cohésion sociale, l'emploi... Il va y en avoir des nouvelles comme la transition écologique. Et peut-être que les habitants en souhaitent d'autres", poursuit Chloé Demeulenaere.

4 millions d'euros investis par an sur tout le Gard dans le cadre de la Politique de la Ville

Grâce au Contrat de Ville, une fois par an, les communes ont la possibilité de faire un appel à projets et ainsi décrocher des subventions pour faire des choses qui améliorent ou animent la vie dans les quartiers. En projet aidé, on peut citer par exemple l'Urban trail. Sur le premier Contrat de Ville spiripontain, l'État a investi presque 90 000 € par an. Cela monte à 700 000 € si l'on compte les financements étatiques touchés par la commune voisine de Bagnols-sur-Cèze et à 4 millions d'euros sur tout le Gard. 

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Les habitants du centre ancien ont participé à des tables rondes, animés par des élus de la Ville.  • photo Marie Meunier

Les participants à l'apéro de quartier se sont assis autour de plusieurs tables pour faire remonter leur ressenti sur la Ville, pour suggérer des améliorations ou pointer des choses qui ne vont pas. Ils ont échangé sur plusieurs thème comme le cadre de vie, le mieux vivre ensemble, la santé ainsi que la culture et le sport... À une table, les habitants ont déploré la malpropreté des rues : "Il y a un manque de civisme. Il y a des crottes de chien. À certains endroits, avec la chaleur, c'est puant", pointe une dame. À la table d'à côté, les participants attendent une plus grande présence de la gendarmerie tandis qu'au fond, certaines aimeraient davantage de mixité sociale, notamment dans le marché hebdomadaire.

Rassurez-vous, si vous avez raté l'apéro de quartier et que vous habitez le centre ancien de Pont-Saint-Esprit, vous pouvez répondre au questionnaire en ligne sur le site de la Ville en cliquant ici. Il est disponible jusqu'au 27 juillet prochain. 

Marie Meunier

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