Alors que les municipales 2026 approchent à grands pas, Sandrine Soulier a entériné sa décision lundi 6 octobre : elle souhaite poursuivre l’aventure comme maire. Ce qui l’a poussé à dire oui ? La volonté de la majorité de ses adjoints de la voir reconduite. « Un maire ne fait rien seul. C’était important d’avoir un retour de mes élus et de mes agents. J’ai recueilli un grand enthousiasme de la part de mes élus qui veulent absolument repartir. »
En poste depuis 2001, d’abord comme première adjointe en charge des finances, pendant trois mandats, et élue en 2020, Sandrine Soulier ne souhaite pas faire la demande de trop : « Je ne m’accrocherai pas à mon poste quand l’âge sera venu d’être à la retraite », avant de confirmer que cela son« dernier mandat », tout en prévenant : « Si je repars, cela sera avec une équipe en capacité de me succéder ». Un second mandat tenté pour boucler la boucle et laisser une trace.
« Réunion de chantier » actée pour rénover énergétiquement une école
En cas d’élection en 2026, il s’agira, selon ses termes, d’un des « gros dossiers qui va s’achever lors du second mandat » : la rénovation énergétique de l’école élémentaire, les Félibres. L’élue de Pujaut de 57 ans précise : « Les travaux viennent juste de démarrer, on a fait une réunion de chantier la semaine dernière. » Un projet onéreux qui coûtera 1,7 million d’euros. Des subventions ont été reçues de la part de la Région Occitanie, du Département du Gard, ou encore du Grand Avignon. L’État s’était aussi porté garant. Or, à ce jour, Sandrine Soulier alerte qu’elle a « zéro euro du Fonds vert, car il n’y a pas de gouvernement ni de budget ». Une situation qui fait écho à la démission choc, ce lundi 6 octobre au matin, du désormais ex-Premier ministre Sébastien Lecornu. « C’est difficile de faire des promesses sur le prochain mandat, car nous n’avons pas de visibilité du tout », concède-t-elle, tout en affirmant sa volonté de « laisser une situation financière saine ».
« Faire vivre les 85 associations »
Sandrine Soulier souhaite garder tout de même le cap. Le PLU, « prêt à être voté depuis décembre », sera aussi au cœur des débats. L’élue qui se porte candidate aux Municipales de 2026, souhaite continuer à « aider » et « faire vivre » les associations locales, au nombre de 85. Madame la maire sortante a conclu son discours de candidature, en déclarant qu’elle voulait « préserver la qualité de vie du village ».