SAINT-HILAIRE-DE-BRETHMAS Des voeux en demi-teinte pour Jean-Michel Perret
Ce vendredi soir, le maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas présentait ses voeux à la population. L’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée et d’annoncer les projets de 2024.
« 2024 ne sera pas une année facile et joyeuse ». Ce vendredi, les premiers mots du discours de Jean-Michel Perret n’étaient pas franchement réjouissants. La suite encore moins… Pendant quelques minutes, le maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas énumère de nombreux problèmes qui nous guettent : le climat, les inondations, les guerres, les dangers d’une intelligence artificielle mal régulée, la possible réélection de Donald Trump aux États-Unis… Et on en passe. À croire, pour paraphraser Coluche, qu’un avion venait de s’écraser sur les pompes de Jean-Michel Perret.
Heureusement, le maire a retrouvé quelques motifs de satisfaction et son sourire. Grâce à qui ? Aux Saint-Hilairois ! Ils étaient entre 200 et 300 ce vendredi soir au complexe culturel Maurice Saussine pour l’écouter. « Vous êtes joyeux et paisibles, lance-t-il, j’ai la chance de représenter une commune avec des habitants adorables. Merci de préserver cette oasis de paix ».
Sous l’oeil du président d’Alès Agglomération, Christophe Rivenq, mais en l’absence de l’ancien ministre de la Santé et conseiller municipal à Saint-Hilaire-de-Brethmas, Aurélien Rousseau, Jean-Michel Perret est revenu sur plusieurs réussites : le succès du city stade, les nombreuses voies douces, l’abribus à Tribies, le restaurant Le Saint-Hilaire avec son chef Sébastien Rath ou encore l’ouverture du centre de santé… Pour 2024, il projette entre autres d’agrandir le cimetière du village, le développement des voies douces et la réfection du très long chemin des Vignerons.
Et comme une cérémonie de voeux perdrait de son charme sans un petit tacle à l’opposition, Jean-Michel Perret ne l’oubliera pas. « On me reproche d’être par monts et par vaux (…) Oui, on me voit moins souvent dans les rues de la commune, mais je défends nos projets. L’argent ne tombe pas du ciel. Celui qui reste assis dans son coin n’obtiendra rien ». Ça c’est fait. Et après vingt minutes de discours, il invitera son public qui l’a chaleureusement applaudi à boire le verre de l’amitié et à faire une petite entorse au Dry January.
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