Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 05.12.2023 - François Desmeures - 2 min  - vu 287 fois

ANDUZE Monalisa prend pied en Cévennes contre l'isolement des personnes âgées

Les personnes âgées ont pu s'informer auprès d'associatiosn dédiées

- François Desmeures

L'association dispoe de 23 équipes de bénévoles pour intervenir auprès des personnes âgées isolées. Ce mardi, elle organisait sa journée gardoise à Anduze, alors qu'elle n'est que peu implantée dans les Cévennes. 

Les personnes âgées ont pu s'informer auprès d'associatiosn dédiées • François Desmeures

Une journée pour "renforcer les liens entre bénévoles, personnels et personnes accompagnées", selon le premier vice-président du Département en charge de l'action sociale, Christophe Serre. Sous l'organisation du coodinateur Philippe Boulet, Monalisa 30 (mobilisation nationale contre l'isolement des personnes âgées, NDLR) a tenu sa journée gardoise à Anduze, ce mardi. Créée à la suite de la canicule 2003, vraiment active depuis une dizaine d'années, Monalisa participe à rompre l'isolement des seniors. 

"On compte 23 équipes citoyennes, soit 260 bénévoles qui s'occupent des personnes isolées, explique Philippe Boulet. Ce sont des bénévoles que l'on forme, grâce à l'appui du conseil départemental du Gard, sur des sessions de deux jours, autour du vieillissement. On s'appuie sur les équipes citoyennes du Département." Ce mardi, à Anduze, les personnes âgées présentes avaient droit à des ateliers de sophrologie, d'estime de soi, des animations, ou un repas à 170 personnes. L'association devait aussi présenter un diagnostic des besoins sur les Cévennes. 

Philippe Boulet, Christophe Serre (1er vice-président du conseil départemental) et la maire d'Anduze, Geneviève Blanc • François Desmeures

Un travail de diagnostic réalisé par une étudiante en master. Une enquête réalisée sur "les personnes de premier niveau, c'est-à-dire des personnes dépendantes déjà identifiées par le service autonomie du Département", précise Elsa Wanot, qui en fait elle-même partie. L'étudiante a pris un échantillon de personnes "pour identifier les profils : leur âge, leur niveau de dépendance, le degré d'isolement, ainsi que le nombre et la qualité des liens sociaux"

Un travail qui nécessite de poser "des questions intimes et douloureuses, et l'entrée dans cette intimité est quelque chose qui prend du temps", iniste Elsa Wanot. D'autant que la personne isolée peut aussi composer avec des bénévoles "sur mesure, qui doivent s'adapter aux besoins des personnes". Et sur un nombre de bénévoles qui, comme le confirme Nawel Esquirol-Benchaïb,  chargée de mission qualité de vie et développement social au Département. "Les gens sont isolés. Mais est-ce qu'ils le ressentent ?", tempère aussi Elsa Wanot, en soulignant que, dans les Cévennes, "les villageois revendiquent qu'il existe une forme de solidarité informelle". Et qui est rarement mise sur le devant de la scène mais s'effectue naturellement. 

Il faut donc, aux équipes de Monalisa, "recenser les désirs et accompagner à la carte. Et, être là pour soutenir les bénévoles" "Monalisa apporte une boîte à outils, des formations, une organisation", insiste Philippe Boulet. Si le Gard faisait partie des départements pilote, en 2013, le réseau ne couvre pas encore, à parts égales, l'entièreté du département. La rencontre anduzienne de ce mardi doit aussi augmenter la présence de Monalisa sur la partie Cévennes. 

François Desmeures

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