Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 09.12.2019 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1710 fois

ALÈS Senfas, une société en pleine croissance

Un entrepôt de 18,5 mètres de haut pour stocker la marchandise (Photo : Coralie Mollaret)

Accueil du préfet de Région par le maire d'Alès, Max Roustan, et en présence du préfet du Gard (de dos), Didier Lauga (Photo : Coralie Mollaret)

Ce lundi matin, le préfet d’Occitanie, Étienne Guyot, a visité l’entreprise Senfas, fabriquant et distributeur de produits biologiques.

C’est l’une des pépites du territoire cévenol. Créée il y a 30 ans, l’entreprise Senfas affiche encore une progression à deux chiffres. « Entre 35 à 45% », commente fièrement son directeur-fondateur, Michel d’Ozenay. Si personne ne l’imaginait il y a trois décennies, aujourd’hui les produits bio ont envahi nos magasins, répondant à de nouvelles habitudes de consommation.

Ce lundi, l’Alésien a accueilli le préfet de Région, Étienne Guyot. Un déplacement dans le cadre du contrat "territoires d’industrie". « Il se passe plein de choses ici. Il faut le faire savoir et vous accompagner », lance, à son arrivée, le représentant de l’État. Sous bonne escorte - le maire d’Alès, le directeur de cabinet et le préfet du Gard - Étienne Guyot a visité le nouveau site de Senfas à Méjannes-lès-Alès.

Dans les locaux de l'entreprise. Alès est le deuxième bassin industriel de la Région Occitanie (Photo : Coralie Mollaret)

Un bâtiment de 3 500 m2, composé d’entrepôts de plus de 18 mètres de haut et de bureaux occupés par l’équipe commerciale. C’est en juillet 2018 que les salariés ont investi ces nouveaux locaux, le site de Saint-Privat étant dédié aujourd’hui à la fabrication de produits. « En deux ans, nous avons réalisé sept millions d’euros d’investissement », soutient le chef d'entreprise. 

Un objectif de 80 salariés

« Nous prévoyons de passer à 80 salariés », complète Michel D'Ozenay, tout en indiquant que « 60% de nos employés sont des femmes, y compris dans l’encadrement. » Fin 2020, l’entreprise prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros. De quoi prévoir une extension du site méjannais. Cette croissance n’est pas sans aléas : « En ce moment, nous avons cinq conteneurs bloqués par la douane à Marseille. » Une petite graine (bio) dans les rouages d’une vaste machine.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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