Développement, convivialité, durabilité, conquête, énergies renouvelables, esprit d’équipe, honnêteté, ambition ou encore approche du territoire sont les valeurs de VSB énergies nouvelles dont le siège social français est basé à Nîmes.

Le secteur, dense et intense, des énergies nouvelles compte sur VSB qui en est un acteur majeur. Du développement d’un projet à sa valorisation en passant par la production, le financement et l’exploitation ainsi que la gestion administrative, VSB accompagne de très nombreux projets d’avenir.

Maël Lagarde, le directeur général de VSB est dans la société depuis plus de dix ans mais il n’est le DG que depuis une grosse année. L’a rejoint depuis sa nouvelle prise de fonction, Adrien Appéré en tant que directeur du département développement éolien et photovoltaïque.

VSB en 2023, c’est la bagatelle d’un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros, en hausse de 30 %. Avec ses 140 collaborateurs (Nîmes en a 55 en ses murs) français intégrés aux six agences, la société vit bien dans son temps mais elle est aussi présente dans neuf pays européens et compte jouer les premiers rôles dans le secteur des énergies renouvelables sur le vieux continent.

« Beaucoup de marchés et de lois ont changé, la hausse du prix de l’électricité en 2022, l’inflation en 2023, les taux d’intérêts qui augmentent… Il nous a fallu plus d’intelligence économique sur nos projets. De plus, des lois sont votés mais on ne connaît pas toujours les objectifs. Maintenant nous pouvons définir ce qu’est l’agrivoltaïsme mais les décrets mettent du temps à sortir de terre. Les choses avancent, ça va dans le bon sens mais nous avons besoin de visibilité sur la filière » note Adrien Appéré.

Entre octobre 2022 et septembre 2023, VSB a permis d’éviter la production de 370 773 tonnes de CO2, soit l’équivalent de la consommation de 607 000 habitants ! Sur l’exercice 2023, VSB a produit 1 295 Gwh dans le cadre de ses activités d’exploitation car VSB exploite pour elle mais aussi pour des tiers. Même l’hydrogène et la société Lhyfe sont dans le viseur de VSB grâce à un partenariat qui verra de la production d’hydrogène renouvelable en Bretagne.

Maël Lagarde explique. « En général, un projet éolien met huit ans à se faire quand un projet solaire en met cinq ou six. Ce qui est important, c’est la dynamique, c’est avancer. Nous sommes aussi lauréats d’un appel d’offres de la CNR pour gérer leurs actifs éoliens. En 2024 nous souhaitons augmenter et optimiser le portefeuille des projets en développement, développer notre expertise sur l’ensemble de la chaine de valeur et construire l’entreprise de demain. Nous sommes labellisés « Great place to work » car nous voulons garder nos talents avec nous. »

Être une marque forte n’est pas une option pour VSB. La société veut faire mieux pour ses salariés, elle et le monde qui l’entoure.

Et le DG de VSB de poursuivre, « Nous sommes aussi lauréats d’un appel d’offres de la CNR pour gérer leurs actifs éoliens. Il nous faut consolider notre chiffre d’affaires en le faisant croître d’ici 2028. Nous voulons monter en puissance, améliorer la qualité de nos projets, chercher l’excellence en diversifiant nos options de valorisation de l’énergie de nos actifs en passant notamment peut-être par des accords de gré à gré. »

Le but de la manœuvre d’équilibrage pour VSB sera complexe mais, même si elle est plus habituée à l’éolien, la société a un réel savoir-faire dans le photovoltaïque qui peut lui servir de levier économique puissant. « Nous pensons intégrer le top dix des plus grands producteurs d’énergies renouvelables en Europe » conclut Maël Lagarde qui annonce le déménagement du siège social des quais de la Fontaine au boulevard Jean-Jaurès, toujours à Nîmes, dans des locaux proches du Pantel et actuellement en travaux.