Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 18.04.2021 - corentin-migoule - 2 min  - vu 788 fois

ALÈS Plan local d'urbanisme : le Printemps alésien réclame la suspension de l'enquête publique

Le Printemps alésien avait médiatisé son combat contre la révision du PLU le 13 mars dernier. (Photo Corentin Migoule)

Par l'intermédiaire d'un communiqué, le groupe d'opposition de la Gauche alésienne a fait connaître son souhait de stopper la procédure obligatoire dans le cadre de la révision du plan local d'urbanisme qui, en l'état, se déroule dans des conditions "dégradées."

Tout au long du mois de mars, à l'occasion d'une série de rendez-vous qui étaient fixés chaque samedi matin, le Printemps alésien, groupe d'opposition de Gauche de la mairie d'Alès, s'est férocement opposé au plan local d'urbanisme, suite à sa mise en révision le 20 octobre 2014, suivie de son adoption le 21 décembre dernier, lors du dernier conseil municipal de l'année 2020 (lire ici).

Depuis, les Français sont reconfinés pour la troisième fois en un an et le groupe dirigé par le communiste Paul Planque a dû cesser l'organisation de ses "forums citoyens." C'est donc par le biais d'un communiqué que la Gauche alésienne a choisi de poursuivre son combat contre le PLU en s'adressant à la presse. Le courrier évoque notamment une révision du plan local d'urbanisme "lourde de conséquences" qui "exige un débat citoyen."

Une requête transmise à la préfète

Or, le groupe d'opposition reproche à Max Roustan, maire d'Alès, de vouloir "passer en force en lançant une enquête publique en plein confinement. Comment lancer un débat public, aussi important que la révision du PLU, tout en faisant semblant de consulter les habitants ?", interroge notamment Paul Planque. D'autre part, ce dernier s'appuie sur les dires de la compagnie nationale des commissaires enquêteurs qui "a pointé la nécessité de ne pas conduire une enquête publique selon une procédure dégradée, mais au contraire de la faire vivre sous des formes adaptées à cette crise sanitaire." 

Pour toutes ces raisons, le Printemps alésien réclame la suspension de l'enquête publique qui doit débuter ce lundi et ce jusqu'au 21 mai prochain. Une requête transmise par courrier au maire, Max Roustan, et à la nouvelle préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon.

Corentin Migoule

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