Le maire de Clarensac, Patrick Gervais, vient de retirer les délégations de sa première adjointe Hélène Le Coq. 

Avec Hélène Le Coq, l’orage couvait (sans mauvais jeu de mots) depuis un moment. Ce mardi, le maire a pris son téléphone pour signifier à sa première adjointe le retrait de ses délégations. Par la suite, une délibération sera prise en conseil municipal pour la priver de son poste de première adjointe. Élus d’opposition sous le précédent mandat, Patrick Gervais et Hélène Le Coq avaient uni leurs forces pour emporter les dernières Municipales, en 2020. 

Seulement au bout de presque deux ans à travailler ensemble, le maire estime avoir un « problème relationnel  de confiance » avec sa première adjointe. Leur mésentente a atteint son paroxysme pour un souci d’urbanisme. Dans le plan local d'urbanisme, le jardin de la propriété d’Hélène Le Coq est destinée - en cas de vente - à accueillir des logements sociaux. Plusieurs propriétaires concernés par cette opération dont Hélène Le Coq ont déposé, en juin dernier, un recours au tribunal contre le nouveau plan local de l’urbanisme. 

Pour Patrick Gervais, son élue a « non seulement déposé un recours mais elle a mis en place un groupe de pression constitué d’une quarantaine de voisins. Dans ce cas-là, il y a rupture de confiance ». Hélène Le Coq dément cette affirmation et ajoute : «Je n’ai pas monté un groupe de pression et je pas de problème avec le maire. J’ai demandé la suppression d’une opération d’aménagement. Je ne veux pas vendre ! Aujourd’hui, je ne peux pas faire construire une maison pour mes enfants sur mon terrain ! » Hélène Le Coq entend déposer un nouveau recours au tribunal administratif pour contester le retrait de ses délégations. 

Membre du bureau et déléguée aux relations de l’Agglo avec l’usager, Hélène Le Coq représente la commune au sein de Nîmes métropole et n’entend pas non plus démissionner de celle-ci. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com