La candidate investie par le Parti socialiste sur la troisième circonscription (Bagnols - Villeneuve) pour les législatives de juin prochain prend position sur la question énergétique.

On n’avait pas encore entendu Catherine Eysseric depuis l’accord passé entre le candidat du PS aux présidentielle Benoît Hamon et l’écologiste Yannick Jadot.

Un accord qui prévoit la sortie du nucléaire d’ici 2050, avec pour objectif de tomber à 50 % de la production d’électricité française issue du nucléaire en 2025. « Oui au mix énergétique, non à une sortie du nucléaire », affirme la candidate, élue à Bagnols et à la Région et salariée du CEA Marcoule dans le civil.

Si elle affirme soutenir « un mix énergétique diversifié », l’élue se dit « pour une place équilibrée du nucléaire » qui serait autour des 50 % d’ici 2025, ce qui est donc raccord avec la première étape visée par l’attelage Hamon - Jadot. Cet objectif « intègre les exigences en termes de sûreté, de transparence et de maturité des filières démantèlement, déchets, recyclage dont de nombreux territoires français, le Gard en tête, sont les acteurs », estime Catherine Eysseric, avant de prendre en exemple la politique menée par la Région sur le sujet, qui vise à faire d’Occitanie « la première région à énergie positive d’Europe. »

C’est sur la seconde partie de l’objectif affiché par l’accord PS - EELV que Catherine Eysseric affiche un désaccord, en estimant que « la gauche doit à la fois garder une ambition forte sur le développement des énergies renouvelables et maintenir un parc nucléaire performant qui s’appuie sur des filières industrielles et de recherche d’excellence. »

Rappelant les « milliers d’emplois qu’offre la filière nucléaire aux habitants de notre territoire », Catherine Eysseric affirme qu’elle sera « extrêmement vigilante et offensive » sur le sujet.