Organisée par l’association Loisirs Populaires, la fête de Lézan revient le samedi 28 juin. Cette édition se déroulera toutefois dans un format « réduit », conséquence d’un coup dur survenu en début d’année : « L’APL a été victime d’un vol de cuivre, ce qui a empêché l’alimentation de la grande scène. Le préjudice s’élève à 76 000 € », déplore Frédéric Deschamps, co-secrétaire du PCF du Gard. 

Un incident qui oblige les organisateurs à revoir leurs ambitions à la baisse : « Nous ne pouvons pas reproduire l’événement de l’an dernier, qui avait rassemblé plus de 3 000 personnes. » Hors de question pour autant d’annuler la fête : elle se tiendra sur une seule journée (entrée gratuite), le samedi, avec un programme mêlant débats politiques, animations musicales et théâtre. 

Le premier temps fort débutera à 11h avec une rencontre-débat autour du thème « L’industrie du territoire en danger », en présence de salariés de la verrerie du Languedoc, de Perrier, d’Eminence ou encore de Royal Canin. À 12h30, un apéritif convivial est prévu en présence des élus communistes, suivi d’un spectacle intitulé « Poésilitique », mêlant poésie et engagement politique.

L’après-midi se poursuivra à 15h30 avec un second débat : « Comment la gauche peut-elle changer la ville ? », en présence de Nicolas Sansu, député communiste du Cher et ancien maire de Vierzon (2008-2022). Autre moment fort de la journée : les organisateurs ont invité Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France. L’occasion d’évoquer le conflit en cours avec Israël et de relayer une pétition lancée par le Parti communiste en faveur de « la reconnaissance de l’État palestinien et de la fin du génocide ».