Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 23.09.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 444 fois

NÎMES A la Croix-Rouge, Bernard Cazeneuve met en lumière le projet de loi de Françoise Dumas

Bernard Cazeneuve en visite à Nîmes ce vendredi. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Depuis des années, suite à son travail en commission auprès des associations, la députée socialiste Françoise Dumas œuvre pour faciliter le travail de la Croix-Rouge française en matière de rétablissement des liens familiaux. Ce vendredi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a salué cette loi qui « doit tout à Françoise ».

Journée gardoise et surtout sportive pour le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. A 11h, celui qui fait partie de la garde rapprochée de François Hollande s’est rendu à l’Ecole Nationale de Police de Nîmes où il a assisté à la cérémonie de sortie de la 238ème promotion des gardiens de la paix, avant de visiter le village de simulation puis un stand de tir.

Dès 14h, entouré du Préfet Didier Lauga, du président de la Croix-Rouge française Jean-Jacques Eledjam et des députés Françoise Dumas et Christophe Cavard, Bernard Cazeneuve a découvert la plateforme logistique de la Croix-Rouge. Après la visite du site, il a dit toute son admiration aux bénévoles de l’association tout en intégrant les policiers croisés plus tôt dans la matinée : « Je n’ai vu en vous qu’engagement, sincérité et bénévolat ».

Bernard Cazeneuve, Didier Lauga et Françoise Dumas. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Il s’est ensuite tourné vers la députée Françoise Dumas, à l’initiative de sa venue à Nîmes, pour la féliciter pour son projet de loi adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale. La députée explique : « La Croix-Rouge a, parmi toutes ses missions, celle de rétablir les liens familiaux. C'est-à-dire d’apporter une assistance aux familles que les guerres ont séparées. Mais depuis des années, l’association rencontre des difficultés pour obtenir des données personnelles, notamment auprès des administrations qui invoquent la confidentialité. Cette loi facilitera l’obtention des données administratives, la consultation des listes électorales ou l’accès à l’état civil ».

Une loi tristement d’actualité comme le conclut la députée : « Il n’y avait qu’une dizaine de cas par an en 2005. Mais avec les migrants, on note une nouvelle prégnance ». Un discours qui fait écho à celui du ministre de l’Intérieur qui profite de sa venue à Nîmes pour rappeler quelques chiffres : « 15 000 étrangers reconduits depuis 2016 à partir de Calais » et « près de 40 000 personnes » non admises sur le territoire suite à la fermeture des frontières le 13 novembre 2015.

Tony Duret

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