Il fait chaud, ce jeudi matin, à Saint-Gilles. Une commune dirigée depuis 2014 par Eddy Valadier, ancien membre des Républicains et également conseiller départemental. Pourtant, dans le chantier du futur pôle enfance, la température est plus agréable. « C’est dû à l’inertie du bâtiment… », explique le responsable des bâtiments communaux, précisant : « Notre projet a été classé Bâtiment durable d’Occitanie, niveau argent. »
Le maire a fait visiter le chantier au sénateur Burgoa, qui entame sa deuxième tournée des communes gardoises. L’an prochain, le nouveau pôle enfance devrait regrouper la crèche de Saint-Gilles, les centres de loisirs ainsi qu’une cuisine destinée à préparer les repas. « La crèche se trouvait dans des locaux d’habitation inadaptés, et nous n’avions pas de centre de loisirs dédié. Les enfants retournaient donc dans leurs écoles… », explique le maire.
Le coût total du projet s’élève à 10 M€, financé en partie par des subventions : 1,3 M€ de Nîmes métropole, 930 000 € de la CAF, 900 000 € de l’État ou encore 30 000 € du Conseil régional. En chemin, Eddy Valadier en a profité pour montrer au sénateur l’emplacement d’un futur parc de 1,3 hectare, ainsi que l’avancement de la réfection de la piscine municipale. « À chaque fois que je viens, il y a un nouveau projet… Saint-Gilles s’est transformée ! Mais que restera-t-il à faire ? », s’interroge le sénateur nîmois.
« Oh, il reste encore des choses à faire… Ce sera dans mon programme si je suis candidat ! », répond avec malice Eddy Valadier, qui ne s’est pas encore déclaré pour les prochaines municipales. Même si, à Saint-Gilles, c’est un secret de polichinelle…