En ayant pris conscience des sécheresses que le sud de la France connait depuis quelques années et du manque d’eau que ces dernières provoquent, les quelques membres du CME Sarah, Lina, Léo, Marie et Marco, âgés de 9 et 10 ans, expliquent leur projet lors d’une conférence de presse. L’idée principale : « des gestes simples pour économiser de l’eau », explique Marco, élève de CM2 de l’école Notre-Dame d’Alès. Cette idée leur est venu grâce à la sensibilisation autour d’eux, « à la télé, à l’école et au conseil municipal » précise Marco. Le but étant à leur tour de transmettre le message aux élèves et à leur parents.

Pour cela, un flyer a été crée avec cinq actions simples à réaliser pour économiser de l’eau. Il recommande de couper l’eau lorsqu’on se brosse les dents ou quand on se savonne sous la douche, ne se servir que de ce qui est nécessaire dans son verre d’eau pour ne pas avoir à la jeter, récupérer l’eau de pluie pour arroser les plantes du jardin et, si possible, utiliser le petit bouton de la chasse d’eau. Des gestes qu’ils essaient eux-mêmes d’appliquer au quotidien.

« On forme les enfants qui à leur tour formeront leur parents »

Christophe Rivenq

Ce flyer sera présenté et distribué par les jeunes élus aux différentes classes de leurs écoles respectives. D’autant plus que le message n’est pas uniquement destiné aux enfants : « Le message qui passe par des enfants est plus considéré que s’il passait par les parents », explique Léa Boyer, conseillère municipale déléguée au CME. « On forme les enfants qui à leur tour formeront leur parents », ajoute Christophe Rivenq, président d'Alès Agglomération et premier adjoint au maire d’Alès.

Ce dernier exprime sa fierté et les félicite d’avoir conscience des problèmes actuels et de vouloir agir pour y remédier : « Je suis très heureux de voir que les jeunes gens de la ville d’Alès continuent à vouloir préparer leur avenir ». Ancienne membre du CME étant plus jeune, Léa Boyer démontre leur implication dans l’évolution des problèmes contemporains de la société : « Ils ont été marqués par l’évolution et la protection de la planète » et rajoute qu’à son époque, les projets étaient différents. « Ils sont peut-être plus concernés que certains adultes ».