Publié il y a 2 h - Mise à jour le 29.09.2025 - CM - 2 min  - vu 81 fois

GARD Élus agressés : une convention pour mieux les protéger

Ce lundi matin pour la signature de la convention

Ce lundi matin pour la signature de la convention 

- Coralie Mollaret

L’association des maires du Gard et l’association AGAVIP ont ratifié une convention visant à aider les élus victimes d’infractions pénales.

Un numéro unique, une plaquette d’information et une présence au prochain salon des maires gardois, le 4 juin à Nîmes… Ce lundi, l’association des maires du Gard et l’AGAVIP (Association gardoise d’aide aux victimes, de médiations et de mesures socio-judiciaires) ont signé une convention. Une première dans le Gard même si, à l’échelle nationale, ce type de partenariat a déjà été entrepris. L’objectif : « apporter plusieurs types d’aides aux élus agressés », explique le président Michel Desplan. 

Une aide d’abord juridique : « le but n’est pas de se substituer aux avocats, mais nous pouvons apporter des informations sur le droit des élus et expliquons comment se déroulera la procédure. » Un soutien psychologique est également mis en place : « on se met à disposition de manière totalement gratuite et on ne s’impose jamais ». Selon le rapport 2023-2025 publié en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus, les agressions tendent à baisser après une hausse observée entre 2022 et 2023. 

Dans le Gard, début septembre, le maire de Sauve Olivier Gaillard a porté plainte : il aurait reçu un violent coup à la tête, de la part d’un des salariés du chantier de rénovation de l'hôtel de ville. « Le ministère de l’Intérieur a enregistré 2 500 signalements en 2024, dont 250 graves. Ce sont majoritairement des maires, des conseillers municipaux. Et le plus souvent, les agressions sont d’ordre matériel, comme des dégradations de véhicules, des tags… », poursuit Michel Desplan.

Le président de l’association des maires du Gard, Philippe Ribot, salue « la bonne prise en charge du parquet et de la préfecture ». Seulement, « comme dans toute enquête classique, il faut trouver des preuves permettant d’identifier les auteurs pour les traduire devant la justice ». Cette nouvelle convention est un signal supplémentaire permettant à l’AMF 30 de prioriser dans ses actions la lutte contre les violences envers les élus. Dans le courant de l’été, les statuts de l’association ont été changés, permettant désormais à l’AMF de se porter partie civile lors des procès.

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