Hier pour le discours de clôture de l'université de rentrée d'Arnaud Montebourg à Laudun, quelques militants socialistes du Gard sont venus garnir les rangs de l'assistance, parmi lesquels : Joseph Ferre, secrétaire de la section Villeneuve-lez-Avignon et Gilles Blanc, secrétaire de la section Nîmes Jean-Jaurès. Des visages connus : en juin, ces "rénovateurs" auto-proclamés s'étaient opposés ouvertement à la gestion du chef des socialistes du Gard, Stéphane Tortajada, avant la mise sous tutelle de la fédération.

"Lorsqu'on est militant PS on se doit d'être attentif, dans ce contexte difficile, à nos leaders. Avec son expérience au ministère de l'Economie, Arnaud Montebourg a la carrure d'un homme d'Etat. Quelque soit le rôle qu'il aura à jouer, nous devons aller l'écouter…", explique Joseph Ferre. Mais pas question pour autant de prendre position sur le ministre congédié par Manuel Valls "qui doit encore expliquer sa démarche et fédérer". Autrement dit : trouver les moyens de ses ambitions.

Si l'ancien locataire de Bercy ne se prononce pas publiquement sur l'organisation de primaires avant les présidentielles de 2017, Joseph Ferre l'assume : "la formule a bien marché en 2011, même la droite veut nous la reprendre aujourd'hui. (…) Nous devons faire passer un examen aux prétendants". Si il ne dézingue pas le président Hollande, le socialiste dit avoir "une vision trouble" de l'actuelle politique menée. François Hollande est donc bien parti pour rendre des comptes…

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Coralie Mollaret