L’appel à projet 2026, en lien avec la politique de la ville, a été porté à connaissance des associations et entreprises du Gard Rhodanien, le jeudi 9 octobre au soir. Pour rappel, comme le stipule le document transmis, le Contrat de Ville du Gard Rhodanien « est le reflet d’un engagement collectif en faveur de la cohésion sociale, de l’innovation locale et du vivre-ensemble ». Des points sur lesquels, les acteurs du territoire, comptent y mettre tous leurs efforts et investissements.
« Réduire les écarts de développement au sein des villes »
Nicolas Malignon, service du service d’accès aux droits à l’Agglomération du Gard Rhodanien, a fait le point, à la salle des fêtes La Cazerne, à Pont-Saint-Esprit : « Pour que notre programmation soit plus équilibrée et qu’elle réponde aux enjeux du contrat de ville, il faut que l’on renforce les axes de tranquillité public et insertion, ainsi que les projets qui sont en lien avec les déchets et le tri. Le but de la politique de la ville est de réduire les écarts de développement au sein des villes », prévient-il, avant de citer les deux quartiers prioritaires : Bagnols/Cèze, avec les Escanaux, la Citadelle, la Coronelle et Vigan Braquet. Pont-Saint-Esprit est aussi concerné par des zones QPV, en particulier dans son centre-ancien.
Des actions ciblées pour améliorer le cadre de vie
Mathias Nieps a pris la parole pour apporter plus de précisions : « L’échange est au cœur de la réunion de ce soir. La politique de la ville, la rencontre entre les ambitions des partenaires publics, qui sont notés dans le Contrat de ville, et ce que vous, tissu associatif, venait mettre dans le panier, avec ce que vous savez faire. On prend en considérations des réalités. À Pont-Saint-Esprit, dans le centre ancien, on valorise et on entretient ce patrimoine, tandis que par exemple à Bagnols/Cèze, au quartier des Escanaux, on travaille plutôt sur la tranquillité publique et l’amélioration du cadre de vie. Je vous invite à faire toutes vos demandes en matière de financement », a conseillé le sous-préfet du Gard, en charge de la politique de la ville.
L’émancipation parmi les enjeux prioritaires
Les clés du projet ont été listées une par une. Le premier enjeu concerne l’émancipation des quartiers, en insistant sur l’accès à la culture, au sport, mais aussi des actions préventives et éducatives, visant à « aller vers » les habitants. Second enjeu noté : les transitions, notamment de la santé, du numérique et de l’écologie. Comment ? En accompagnant les habitants dans la transition écologique, en développant les mobilités douces, en brouillant la fracture numérique et en renforçant l’accès aux offres de soins. Troisième enjeu : l’emploi, en accentuant l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi des quartiers dans les métiers en tension.
Enfin, quatrième enjeu primordial : la tranquillité publique, en développant par exemple les échanges et les liens police-habitants, sur le sujet de la sécurité. La mise en place d’initiatives citoyennes est aussi une solution pour que chacun trouve sa place dans la société, un territoire en perpétuelle évolution où « chacun peut s'épanouir ».
Les porteurs de projets auront jusqu’au dimanche 30 novembre 2025 pour remplir leurs documents, date limite de la réception des dossiers. Du 1er décembre 2025 au vendredi 16 janvier 2026, aura lieu la phase d’instruction des projets. Le Comité technique se réunira le jeudi 22 janvier, le Comité de pilotage le 5 février. Les premières notifications seront visibles début mars.
Infos pratiques : Ceux-ci devront rencontrer l’équipe projets avant toute validation du dossier sur les plateformes. Les liens d’inscriptions sont sur le bas de la page calendrier de l’AAP 2026.