Cependant, elle attend désormais des précisions concernant les moyens supplémentaires alloués par l’État et les calendriers de réalisation. « La Première ministre vient de confirmer son intention d’engager un grand plan d’investissement en faveur des mobilités. Je salue la nouvelle ambition du Gouvernement sur le volet ferroviaire notamment. Lancé en octobre dernier, l’appel des présidentes et présidents de Région en faveur d’un New Deal ferroviaire a été entendu », a notamment réagi la présidente de Région, Carole Delga. L’avenir des mobilités dans le pays doit repasser par le rail selon cette dernière.

« Pour autant, nous appelions à un investissement plus important sur la décennie qui vient (100 Mds€ sur 10 ans) afin de combler le retard pris par notre pays. En effet, plus le réseau vieillit, plus il se dégrade et plus il coûte cher à réparer. Je rappelle que l’Allemagne mobilisait 124 € par habitant quand la France plafonnait à 45 €. C’est donc possible ! L’Union européenne a également un rôle central à jouer dans cette planification et ces investissements. Il s’agit de changer concrètement la vie de nos concitoyens, qui perdent trop de temps, d’argent et d’énergie dans leurs déplacements quotidiens », complète Carole Delga.

Et de poursuivre : « J’attends désormais des précisons, projet par projet. Les lignes de desserte fine souffrent d’un manque d’investissement criant depuis de trop nombreuses années. La Première ministre a annoncé 1 Md€ supplémentaire d’ici la fin du quinquennat pour leur régénération, aujourd’hui majoritairement supportée par les Régions. Je serai donc particulièrement attentive à ce que cela se traduise dans la négociation du volet mobilités des contrats de plan État-Régions. Les ambitions affichées devront être traduites dans les faits et irriguer nos territoires périurbains comme ruraux. De même, si la volonté d’accélérer sur les mobilités du quotidien est primordiale, je rappellerai à la Première ministre que le développement des RER métropolitains en Occitanie passe impérativement par la création des lignes nouvelles entre Toulouse et Bordeaux et entre Montpellier et Perpignan. Elles seules permettront d’augmenter les trains du quotidien sur les lignes actuelles saturées et ainsi de diminuer le nombre de voitures et de camions en circulation sur nos routes. »