EXPRESSO À Montignargues, future maire ou future sénatrice ?
Véronique Poignet-Senger est l'une des cinq maire femmes de Nîmes métropole
- Droits réservésIra ou n'ira pas ? « Les municipales ? Je n'en ai aucune idée et, j’en suis la première meurtrie ! », confie la maire de Montignargues. C’est avec son franc-parler bien connu que Véronique Poignet-Senger avoue ne pas savoir si elle sera candidate aux prochaines municipales.
Elle est l’une des cinq maires femmes de Nîmes métropole avec Redessan, Fons-Outre-Gardons, Saint-Mamert-du-Gard et Poulx. Elle, c’est Véronique Poignet-Senger, 60 ans, à la tête du village de Montignargues depuis 2014. Une petite commune de 600 habitants au fort caractère, à l’image de sa maire. Arrivée en 2004 dans le Gard, cette assistante commerciale automobile a suivi son époux : « Avant de descendre, je lui ai quand même dit de faire ses preuves pendant un an ! »
Suppléante de la conseillère départementale PS Maryse Giannaccini, l'atypique Véronique Poignet-Senger n’est pas encartée politiquement. Mère de quatre enfants, elle adhère à son arrivée à l’APE (Association des parents d’élèves). Elle finira par en prendre la tête puisque « le président est parti, sa fille ayant quitté le système scolaire. » Son entrée en politique, dit-elle, relève du « hasard » : « Un soir, l’un des adjoints de Michel Tribes m’a vu dans mon jardin et m’a demandé si ça ne m’intéressait pas de me présenter sur la liste. »
Véronique Poignet-Senger lui répond alors : « Mais je ne sais rien faire. » « Ce n'est pas grave », lui aurait répondu l’adjoint. En 2008, son aventure municipale démarre. Six ans plus tard, voilà que la Parisienne s'assoit dans le fauteuil de maire avant d'être réélue en 2020. Qu’a-t-elle apporté à ses administrés ? « Nous avons lancé l’ouverture d’un lotissement avec 24 maisons. On travaille sur l’extension du cimetière pour créer 40 places supplémentaires », rapporte-t-elle.
« J'aurais adoré être sénatrice »
Véronique Poignet-Senger veut-elle poursuivre son aventure municipale ? « Très franchement, je n’en ai aucune idée et, j’en suis la première meurtrie », répond l'édile, souvent prompt à plaisanter. Celle qui dit « aimer la franchise et la proximité avec les gens » a toujours son bureau ouvert. D'ailleurs, elle aurait, pourquoi pas, « adoré être sénatrice » afin d’assouvir son envie de proximité avec les élus et son travail sur le fond des dossiers. Si le sénateur socialiste Denis Bouad passe par là...
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